Le temps des vacances #4
Nous voici donc en Corse — après une petite escale au chalet dans les Alpes, pour fuir la chaleur de la ville.
En Corse les filles retrouvent leur cousines et cela crée un bande de 6 filles entre 7 et 14 ans. Elles s’entendent très bien et s’accordent à merveille pour s’inventer des histoires à longueur de journée.
J’en profite pour laisser mes filles le plus libre possible et sans surveillance, ce qu’il nous est difficile de faire en ville. Les enfants ont besoin de ces moments où ils peuvent évoluer loin du regard des adultes, entre-eux et dans leur monde.
Cela ne les empêchent pas de venir nous voir régulièrement en commençant immanquablement la phrase par un “T’aurais pas…. (au choix) de la ficelle, du fil de fer, de la colle, du tissu, un seau…etc”.
La rivière, qui jouxte la maison de mes parents est le lieu idéal pour leurs jeux imaginaires, un espace naturel de liberté. C’est là que je jouait enfant, avec mes soeurs. C’est chouette de voir mes filles s’approprier cet endroit à leur tour.
Tout autour de la maison, il y a des noisetiers en quantité. Émy a bien aimé en faire la récolte. Cela m’a aussi rappelé mon enfance. À cette époque, un camion venait au village pour acheter les noisettes de chacun. Mes parents nous payaient les noisettes que nous ramassions, et nous devions contribuer un minimum à cette cueillette. Pour ma part, cette “corvée” me plaisait. Ce qui n’était pas le cas de mes soeurs, qui y allaient en trainant les pieds. J’en ramassais pas mal, ce qui me permettait d’avoir un peu d’argent de poche.
Émy et Jin se sont mises à casser des noisettes, qu’elles ont tenté de vendre à leur grand-mère (2€ le bol). Ça a marché la première fois, mais pas la suivante !
Voilà, je suis à jour avec les photos des vacances. Je vais pouvoir vous parler de rentrée ;-)
Après 10 jours dans cet environnement, le retour en ville est difficile… le bruit, les odeurs, la chaleur…
Il faut un petit temps d’adaptation. Mais les filles sont impatientes de reprendre leurs activités et de revoir leurs copines et moi j’aime bien ce moment où l’on pense à l’année à venir, à nos projets, nos envies. Un moment où les nouvelles motivations nous portent. Même si on peut le faire tout au long de l’année, c’est l’occasion d’apporter des changements, d’évoluer ou de tout remettre à plat.